tag:blogger.com,1999:blog-50555596243412548762024-03-19T10:13:31.095+01:00Camaïeu de motsWinterhttp://www.blogger.com/profile/02260438737576385482noreply@blogger.comBlogger13125tag:blogger.com,1999:blog-5055559624341254876.post-1202969582881663152017-09-11T16:08:00.000+02:002017-09-11T16:08:15.824+02:00Illuminae - Jay Kristoff & Amie Kaufman<html>
<head>
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</head>
<body>
<div class="summary">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXMpCPBUjQSjuvpwOgQglEBfsqh-Eolcx4LxUwa5KQwh5gf2X0-f4gZx9onhOCgOXMPJMrnr9GEFeqPP8GvOepDbAtQvd1zZsmed7BP9KUOTT5HR1VUYJn-E1kjBjEoZzSlbNUK6xajtJL/s1600/Illuminae.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXMpCPBUjQSjuvpwOgQglEBfsqh-Eolcx4LxUwa5KQwh5gf2X0-f4gZx9onhOCgOXMPJMrnr9GEFeqPP8GvOepDbAtQvd1zZsmed7BP9KUOTT5HR1VUYJn-E1kjBjEoZzSlbNUK6xajtJL/s320/Illuminae.jpg" width="213" /></a>
<div class="edition">
Aux éditions Casterman, 2016, 607 pages</div>
<p>Survivre d'abord. Raconter ensuite.</p>
<p>Ce matin de 2575, lorsque Kady rompt avec Ezra, elle croit avoir vécu le pire moment de sa vie. L'après-midi même, leur planète est attaquée par une entreprise interstellaire sans foi ni loi - BeiTech. Obligés de fuir, Kady embarque sur le vaisseau Hypatia, Ezra sur l'Alexander.</p>
<p>Très vite, Kady soupçonne les autorités de leur cacher la vérité. Avec l'aide d'Ezra - le seul en qui elle peut avoir confiance -, elle pirate le réseau informatique de leur flotte, accédant ainsi à des données confidentielles qui mettent en cause leur propre état-major.</p>
Alors qu'ils sont toujours traqués par BeiTech, l'Intelligence Artificielle censée les protéger se met à agir d'une façon étrange...</div>
</body></html>
<br />
<a name='more'></a><div style="font-family: "snippet" , sans-serif;">
<span style="color: white; font-weight: normal;">.</span></div>
<h2 style="font-family: 'Snippet', sans-serif;">
Ce que j'en ai pensé ?</h2>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Illuminae, c’est ce livre que vous avez dû voir passer partout sur YouTube ou sur les blogs, Instagram et autres réseaux peuplés par la bookosphère. Un roman de science-fiction jeunesse offrant une expérience de lecture inédite, et qui n’a pas fait long feu dans ma PAL.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mis à part quelques rares lectures au collège, je n’avais jamais lu de mon plein gré de sci-fi, mais j’avais entendu tant d’éloges sur Illuminae que je voulais à tout prix sauter le pas avec. Honnêtement ? <b>Ce fut l’une des meilleures lectures que j’ai pu faire cette année</b>. On est emporté dans le raz-de-marrée qui fait toute l’originalité du roman : pas de narration à proprement dite, mais des extraits d’interviews, des transcriptions d’enregistrements audio ou de fichiers vidéo, des emails, des plans de vaisseaux… Au début, j’étais clairement perdue. D’autant plus que les textes étaient parsemés de termes techniques qui m’échappaient, de noms de vaisseaux que je confondais, bref, une vraie pagaille dans mes neurones. Mais j’étais fan de cet univers que les auteurs peignaient si singulièrement, et des touches d'humour qu'ils glissaient habilement. Je ne demandais qu’à en apprendre davantage, et Illuminae fut ainsi dévoré <i>in one sitting</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'avais peur que la romance entre Kady et Ezra n’éclipse l'action en étant trop mise en avant, mais que nenni ! celle-ci sert certes de base à l'histoire puisque l'on suit les échanges entre ces deux adolescents, mais il ne s'agit que de la couche externe de l'intrigue, l'enrobage si on veut. A l'intérieur, tout va beaucoup plus loin qu'une houleuse romance sur des vaisseaux spatiaux. Du piratage informatique, des complots, un virus biologique, et même une Intelligence Artificielle. Cette dernière fut d'ailleurs un énorme point fort à l'histoire. <b>Les "pensées" de l'IA, ses raisonnements et ses prises de décisions amènent le lecteur à se positionner vis-à-vis de cette technologie</b>, et peut-être même développer de l'empathie (ou de l'antipathie) envers elle.<br />
<br />
Ce premier tome a donc été <b>un coup de cœur, tant sur le fond que sur la forme</b>. Je serai tentée de le recommander à tous, mais il faut rester conscient que l'originalité du contenu pourrait néanmoins en rebuter quelques uns (<i>bien sûr j'encourage ces personnes à aller au-delà de leurs premiers ressentis et à persévérer, car cela vaut vraiment le coup ;)</i>).<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-large;">MA NOTE : 9.5 / 10</span></div>
</br>
<p class="citation"><i>Ils me surpassent. Ces humains. Avec leur vie si courte, leurs rêves étriqués et leurs espoirs qui paraissent fragiles comme du verre. Jusqu'au moment où on les voit à la lumière des étoiles.</i></p>
</div>Winterhttp://www.blogger.com/profile/02260438737576385482noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5055559624341254876.post-29637855456800720642017-08-16T12:00:00.000+02:002017-08-26T16:47:41.409+02:00Eleanor & Park - Rainbow Rowell<html>
<head>
<style>
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</head>
<body>
<div class="summary">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCe5cqkJUjO5-iP1EEEognw9n8XzZh1RS9gfX9SnWY1sly7lI_5uZP-j6KgrsrYHM5e5ISXOvrq7eKzQXceJD-pUTJP-myF-CX1EQssY6F1KVUUNHy4MNjD1ApzeobkubPbASSEP4kYGvv/s1600/Eleanor%2526Park.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="475" data-original-width="316" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCe5cqkJUjO5-iP1EEEognw9n8XzZh1RS9gfX9SnWY1sly7lI_5uZP-j6KgrsrYHM5e5ISXOvrq7eKzQXceJD-pUTJP-myF-CX1EQssY6F1KVUUNHy4MNjD1ApzeobkubPbASSEP4kYGvv/s320/Eleanor%2526Park.jpg" width="212" /></a>
<div class="edition">
Aux éditions Orion, 2013, 325 pages</div>
<p>1986. Lorsque Eleanor, nouvelle au lycée, trop rousse, trop ronde, s'installe à côté de lui dans le bus scolaire, Park, garçon solitaire et secret, l'ignore poliment. Pourtant, peu à peu, les deux lycéens se rapprochent, liés par leur amour des comics et des Smiths... Et qu'importe si tout le monde au lycée harcèle Eleanor et si sa vie chez elle est un véritable enfer, Park est prêt à tout pour la sortir de là.</p>
<br />
<br />
</div>
</body></html>
<br />
<a name='more'></a><div style="font-family: "snippet" , sans-serif;">
<span style="color: white;">.</span></div>
<h2 style="font-family: 'Snippet', sans-serif;">
Ce que j'en ai pensé ?</h2>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
J’avais
adoré <i>Fangirl</i>, mon premier roman de Rainbow Rowell, qui est d'ailleurs l’un de mes livres préférés. J'ai donc tout naturellement voulu acquérir les autres œuvres de cette auteure m'ayant conquise par la simplicité de sa plume. Cet été, j’ai jeté mon dévolu sur <i>Eleanor & Park</i>, qui me semblait
être le roman de plage parfait : <b>adolescence, amour, rock, 80’s</b>. J'évite en général les romances, mais Rainbow Rowell est mon exception.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
D'ailleurs,
<i>Eleanor & Park</i> est bien plus qu’une romance d’adolescents, et je m’en suis
rapidement rendue compte. La maturité inhérente au roman saura réjouir les
lecteurs qui ne sont pas des plus friands des romances de lycée. <i>Eleanor &
Park</i> a sa part de poésie, avec sa passion et ses afflictions. <b>L’auteure a su
dépeindre avec finesse la naissance des premiers sentiments, les doutes et les
craintes qui s’installent, la lutte d’un amour qui va au-delà des apparences</b>.
Mais elle ne se contente pas de décrire cette tendresse et son évolution, elle
va bien au-delà, et c’est ce qui fait tout le charme de ce roman : des
thématiques plus sombres sont abordées, telles que le harcèlement scolaire, le
racisme, les familles recomposées et les problèmes intrafamiliaux. <b>La vie n’est
pas toute rose, et Rainbow Rowell entend bien en peindre toutes les nuances</b>. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
Je suis immédiatement tombée sous le charme des deux protagonistes principaux. Eleanor, adolescente
manquant de confiance en elle et cible des moqueries de ses camarades de
classe, est un modèle de force et de volonté, dotée d’un cœur en or. Quant à Park, il est garçon discret et hanté par la peur d’être jugé des autres, qui apprend petit à petit à briser sa coquille et à s'affirmer pour et avec Eleanor. Et qu'est-ce que j'ai pu aimer Park ! Il ferait vraiment tout pour Eleanor et la soutient envers et contre tous. L'évolution de leur amitié puis de leur amour est <b>dotée d'une candeur et d'une ignorance adorable</b> qui nous fait sourire ou être gêné avec eux, et au final, on s'attache à ces deux lycéens.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
Je regrette cependant qu'Eleanor fut aussi têtue et un tantinet trop égoïste parfois dans ses prises de décision. L'issue du roman aurait pu être si différente si elle n'avait pas eu ces défauts ! Pas mal de lecteurs semblent d'ailleurs avoir attendu davantage de la fin... Eh bien malgré tout, ce n'est pas mon cas. La fin qu'a choisie l'auteure rajoute une certaine beauté au texte, et je partage l'avis de Rainbow Rowell concernant les "trois mots" qui clôturent le roman (elle en parle à la fin du livre).</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
Eleanor & Park est presque un coup de cœur et m'aura fait ressentir un tas d'émotions pendant ma lecture, me prouvant une fois encore que Rainbow Rowell ne semble pas pouvoir me décevoir. La simplicité du roman (il n'y a pas réellement d'action à proprement parlé, et les phrases sont relativement brèves et sont pour beaucoup les émotions/impressions des personnage) en fait toute la beauté.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-large;"><b>Ma note : 9 / 10</b></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<p class="citation">
<i>Eleanor was right. She never looked nice. She looked like art, and art wasn't supposed to look nice; it was supposed to make you feel something.</i></p>
</div>
Winterhttp://www.blogger.com/profile/02260438737576385482noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5055559624341254876.post-88821710073789598542017-08-09T16:47:00.000+02:002017-08-09T18:12:38.795+02:00A Court of Thorns and Roses (Un Palais d’Épines et de Roses) - T1, Sarah J. Maas<html>
<head>
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</head>
<body>
<div class="summary">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSYt7x0IaaOToFlFcmiXpRPw0PWKs0Cbs84CAY7T9nfi9HlJF2x9jqQ0ERk-pJ9z_HApp3AWYkDheFqoozZIcZr-Zg0Pd7t3PSdD1Kqm80ueXdISUCHc6lu15mxBChPCo-yjr3IBxPlzgg/s1600/16096824.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="353" data-original-width="231" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSYt7x0IaaOToFlFcmiXpRPw0PWKs0Cbs84CAY7T9nfi9HlJF2x9jqQ0ERk-pJ9z_HApp3AWYkDheFqoozZIcZr-Zg0Pd7t3PSdD1Kqm80ueXdISUCHc6lu15mxBChPCo-yjr3IBxPlzgg/s320/16096824.jpg" width="209" /></a>
<div class="edition">
Aux éditions Bloomsbury, 419 pages</div>
<p>En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l'irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels.<br />
Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n'a rien d'un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse. Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s'étendre à celui des mortels ?</p>
<p>A l'évidence, Feyre n'est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d'origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ? <br />
Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix.</p>
</div>
</body></html>
<br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">
<span style="color: white;">.</span><br />
<h2 style="font-family: 'Snippet', sans-serif;">
Ce que j'en ai pensé ?</h2>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
ACOTAR est l’une des séries qui a complètement déchaîné la bookosphère anglophone. Réécriture par Sarah J. Maas (auteure de la saga Throne of Glass) du célèbre conte <i>La Belle et la Bête</i>, la saga compte trois tomes, dont seul le premier est sorti en France au début de l’année aux éditions La Martinière.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
À force de voir cette série partout, comment pouvais-je ne pas m’y plonger à mon tour ? Mais les premières pages furent rudes à digérer. La mise en place du contexte, la description de ce monde teinté de surnaturel et ses personnages, bien que passages nécessaires, m’ont ennuyé plus qu’autre chose. J’étais à deux doigts de reposer ce livre, déçue de m’être faite trompée par le succès qui l’entourait. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Heureusement, j’ai persévéré ! Passé la phase de description, et même s'il restait <b>quelques longueurs, des répétitions agaçantes, et un manque général d'actions ou d'avancées dans l'intrigue</b>, une fois plongée dans l’histoire, il est difficile de quitter les paysages féeriques de Prythian. Car oui, j'ai préféré le monde créé par l'auteure que ses personnages.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Les personnages ont leur part de qualités et de défauts, et on savoure l’évolution des relations entre chacun d’eux. Feyre, âgée de 19 ans et subvenant aux besoins de sa famille en excellant à la chasse, est loin d’être la douce et rêveuse Belle et est prête à se battre pour ceux qu’elle aime. C’est une <b>héroïne pleine de panache</b> qui n’a peur de rien. Pourtant, j’ai grincé des dents de nombreuses fois face à son immaturité et à son côté tête de mule<b> insupportable</b>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Tamlin, notre Bête… ne servait quasiment à rien, si ce n’est qu’à faire joli. Un beau et bon seigneur, avec sa part de souffrance. Charmant avec Feyre, ils forment un couple assez attachant mais <b>sans saveur</b>. Tamlin est dépeint comme craint et pourtant il n'est que douceur et petites maladresses touchantes, je m'en suis vite lassée. J’ai été davantage charmée par Lucien avec son humour piquant et sa relation presque fraternelle (ornée d’<b>un brin d’antipathie qui en fait tout le charme</b>) avec Feyre, et par le ténébreux et mystérieux Rhysand, que j’aime et déteste tout autant. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Les clins d’œil au conte sont nombreux, bien sûr, et leur révision par Sarah J. Maas est fantastique : la malédiction, que je trouve plus belle, plus poétique presque, que l’original ; la capacité de métamorphose bestiale des Faes ; la passion de Feyre, non pas pour la lecture, mais pour la peinture. On retrouve le conte de notre enfance avec un air nouveau, plus sombre, et je me suis laissée prendre au jeu.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Même si <b>je m'attendais à beaucoup mieux</b> – les éloges couvrant ACOTAR laissant présager une véritable pépite – et malgré les nombreux points négatifs qui ont entaché ma lecture, <b>je n'en reste pas moins captivée </b>par le monde des Faes, ses paysages singuliers, son fonctionnement, ses alliances et ses conflits, et mon amour et ma curiosité à son égard l'emporte sur mon avis mitigé vis-à-vis de l'intrigue. C'est donc avec impatience que j'espère bientôt mettre la main sur la suite de cette saga, d'autant que j'ai ouï-dire que le tome deux était largement mieux que le premier.
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-large;"><b>Ma note : 7.5 / 10</b></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-large;"><b><br /></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<p class="citation">
<i>Plains ceux qui ne ressentent rien.</i></p>
</div>
</div>
</div>
Winterhttp://www.blogger.com/profile/02260438737576385482noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5055559624341254876.post-8589086245260480982017-04-18T21:36:00.001+02:002017-08-09T18:14:22.824+02:00The Witches of the Glass Castle - Gabriella Lepore [eng/fr]<html>
<head>
<style>
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</style>
</head>
<div>
<div class="span">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqEAfiFZiYlCjrj2JOMmuCUUtS_HUB3rKr1dp93kHtR03hfNevct7sfNOAx7BeDq-IMfMLppG9ndEKeKlIcsb4xUxNsZsUNOtLmrvKjBHbiGx1iAKU7-e2Yq3pjNJUeYZn7jzsdF2uzMpQ/s1600/WOGC_cover_highres.jpg" imageanchor="1"><img align="left" border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1067" height="320" hspace="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqEAfiFZiYlCjrj2JOMmuCUUtS_HUB3rKr1dp93kHtR03hfNevct7sfNOAx7BeDq-IMfMLppG9ndEKeKlIcsb4xUxNsZsUNOtLmrvKjBHbiGx1iAKU7-e2Yq3pjNJUeYZn7jzsdF2uzMpQ/s320/WOGC_cover_highres.jpg" width="213" /></a>
<p class="edition">Aux éditions Oftomes Publishing, 366 pages, 2017</p>
<p>Mia’s life is thrown through a loop when she discovers her family secret — that she and her brother Dino are witches. After they are sent away to study their craft, they begin down a path that will change their lives forever.
Suddenly thrust into a world where handsome warriors command the power of nature and people’s thoughts and actions can be manipulated at will, Mia and Dino struggle to navigate their own allegiances and do what they know to be right when everything around them seems beyond their control.</p></div>
</div>
</html>
<br />
<div>
<a name='more'></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="background-color: white; font-family: calibri; font-size: 16.5px;"><span style="color: white;">.</span></b><br />
<b style="background-color: white; color: #464646; font-family: Calibri; font-size: 16.5px;">English -</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="background-color: white; color: #464646; font-family: Calibri; font-size: 16.5px;"><br /></b></div>
<div style="text-align: justify;">
I got the chance to read <i>The Witches of the Glass Castle</i> thanks to Oftomes Publishing (BIG THANKS!). I was really excited about this book since it deals with teenage witches and as a potterhead, I don’t need anything else to get seduced.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
I started it as soon as I received the ebook copy and I must admit my expectations might have been too high. Although it was a <b>page turner and one of those books perfect to read in one sitting</b>, everything was <b>predictable</b>. From the main plot to the love interest, you didn’t have to be Sherlock to know what was going to happen. I love being surprised and some novels still manage to make me gasp – unfortunately not <i>The Witches of the Glass Castle</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
I felt disconnected from the characters from the beginning to end. They weren’t that bad, but <b>a part of themselves was missing</b>. Maia was the typical teenager who’s lost and lacks of self-confidence, and her brother Dino was the big brother who thinks to be superior to anyone. Their personality was defined only by those characteristics and I wished Maia and Dino were more deep. Therefore, Maia had so little sense, she was acting like an annoying 13 years old girl. If people say “don’t do that”, she will do it right away and then will start whining because it went wrong. On the other hand, I was more convinced by Kizzy and Blue (Maia and Dino’s friends). Even if they only had few passages, they seemed to be nice and supportive friends. But they needed more development (and more passages, my poor sweethearts)!! And Colt was a no-no for me, way too predictable, worse than Maia.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Despite those facts, <b>I enjoyed reading this novel</b>. The concept of one child = one kind of power was interesting and it offers a lot of possibilities. I would have loved to read more about the other children in the Glass Castle rather than only four of them. Knowing what kind of other powers exist, how teenagers deal with it, if they create alliances with the others by combining the strength of their power together, and so on. Also, I loved the idea of one big house where teenage witches can learn to control magic, though <b>I would have liked a bit more witchy things</b> (spells, potions…) but even without it didn’t spoil the story.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Overall, <i>The Witches of the Glass Castle</i> wasn’t the best for me I guess. <b>The storyline itself was good, but the characters were the biggest flaw</b>. I checked Goodreads reviews just after finishing the novel. It seems to be appreciated by a lot of people and I wish I could have enjoyed it as much as they did. I will definitely read the second book (The Witches of the Dark Power), supposing that the characters would have matured. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="background-color: white; color: #464646; font-family: Calibri; font-size: 16.5px;">Français - </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="background-color: white; color: #464646; font-family: Calibri; font-size: 16.5px;"><br /></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #464646; font-family: "calibri"; font-size: 16.5px;">A venir</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #464646; font-family: "calibri"; font-size: 16.5px;"><br /></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white; color: #464646; font-family: "calibri";"><b><span style="font-size: x-large;">Ma note : 5 / 10</span></b></span><br />
<i style="text-align: justify;"><br />
<p class="citation">
<i style="text-align: justify;">[...] I believe everyone is born equal – a blank canvas. And it's the choices we make that will ultimately define who we will become. Not just as witches, but as men and women alike.</i></p></i>
<br />
<div style="text-align: right;">
<span style="color: #464646; font-family: "calibri"; font-size: large;"><span style="background-color: white;"><b><br /></b></span></span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMkur3O3omjEPs9ZeskZvA_800LB7qEYf05B5d3e3lCL0lYSS1PdWr3SfZS1ZiaY0XSKzSQgeG-pcelYJUZ7TS1_2SlBm6S4oVJlBOceQlyC1_VYCnB7w3f7KXDxh-bUWES3Ifh3ZtBEdZ/s1600/slidewitches.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMkur3O3omjEPs9ZeskZvA_800LB7qEYf05B5d3e3lCL0lYSS1PdWr3SfZS1ZiaY0XSKzSQgeG-pcelYJUZ7TS1_2SlBm6S4oVJlBOceQlyC1_VYCnB7w3f7KXDxh-bUWES3Ifh3ZtBEdZ/s320/slidewitches.jpg" width="320" /></a></div>
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<br /></div>
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Winterhttp://www.blogger.com/profile/02260438737576385482noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5055559624341254876.post-53027330264110584362017-04-08T18:59:00.000+02:002017-08-07T00:01:06.144+02:00[Découvrir] La littérature coréenne en France<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsuG-mxbsZILrDdGSBt6sAtLMU0015WXlTS3SbH0xu3na4ZIOF_Hkpsx8zQ_2szXGUPyPAMM-ErYRaqcHbtoKFkga7ftVzPnuPBqKR6NbqwZMkO78N1TAhDcymDfVlYopKhjGQ1cjGfG-E/s1600/Litt%25C3%25A9kr.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="252" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsuG-mxbsZILrDdGSBt6sAtLMU0015WXlTS3SbH0xu3na4ZIOF_Hkpsx8zQ_2szXGUPyPAMM-ErYRaqcHbtoKFkga7ftVzPnuPBqKR6NbqwZMkO78N1TAhDcymDfVlYopKhjGQ1cjGfG-E/s640/Litt%25C3%25A9kr.png" width="640" /></a></div>
<i><br /></i>
<i>Avant propos : Ce panorama retraçant l'histoire de la littérature coréenne en France est un article qui me tenait à cœur depuis longtemps et qui est assez largement inspiré d'un essai que j'ai eu à rédiger il y a quelques mois. Je ne détiens pas la connaissance absolue en littérature coréenne et ce que j'expose ci-dessous n'est qu'un condensé de ce que j'ai pu retenir de mes cours de littérature coréenne et de mon <b>avis personnel</b> sur la question.</i><br />
<i></i><br />
<a name='more'></a><i><br /></i>
<br />
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</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;">L</span></b>orsque l’on entre dans une librairie et que l’on s’aventure vers le rayon dédié à la littérature asiatique, force est de constater que la littérature japonaise domine le marché, la Chine sur ses talons, et la Corée loin derrière. Quant aux autres pays asiatiques, c'est presque s'ils étaient invisibles (sauf exceptions, comme la littérature indienne).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Pourtant, la <b>traduction de la littérature coréenne remonte à la fin du dix-neuvième siècle</b>, avec <i>Printemps parfumé</i> (traduit par J.-H Rosny). Mais le fantasme coréen n’est pas au rendez-vous et les traductions restent rares. Il faut attendre la <b>fin du vingtième siècle</b> pour qu'enfin le public français commence à se montrer plus réceptif à cette littérature. Des maisons d’éditions et magasines littéraires se lancent dès lors dans la publication de plusieurs œuvres coréennes. On retrouvera notamment chez Actes Sud de nombreux titres comme <i>Blessures d’avril</i> (Yi Oryong, 1989) ou <i>Notre héros défiguré</i> (Yi Munyol, 1992). La collection Lettres coréennes voit le jour chez L’Harmattan et permet la publication d'ouvrages tels que <i>Le chant mélodieux des âmes</i> (Han Mahl-sook, 1995) ou <i>Cent pétales d’amour</i> (Kim Cho-hye, 1998). Les éditions Philippe Picquier enrichissent également leur catalogue par leurs premières sorties coréennes, avec par exemple <i>L’âme du vent</i> (Oh Jung-hi, 1995 ou 1998).<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les premiers romans traduits sont très identiques dans leurs thématiques. <b>Tous ou presque narrent les tempêtes qui ont fait rage sur la péninsule au vingtième siècle</b> : la blessure de l'occupation japonaise du début du vingtième siècle jusqu'en 1945, le déchirement de la division imposée par la Conférence de Yalta en 1945, la douleur de la guerre qui s'en suivit (1950-1953), la rudesse de la vie durant les années de dictature au Sud (jusqu'à la fin des années 80). Le quotidien de ces auteurs se retrouvent au fil des pages et leur style est souvent <b>empreint d'une certaine mélancolie</b>, poésie noire de cœurs en peine. Le début des années 2000 poursuit le même chemin, terminant d'introduire plus largement la littérature coréenne à travers les grands écrivains du vingtième siècle dont la plume peint le destin des Coréens durant cette époque troublée. Quelques exceptions s'autorisent un voyage dans le passé, plaçant l'intrigue au temps des rois de Corée.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Fin des années 2000, tournant de dizaine. La Corée attire de plus en plus le regard sur elle, notamment avec la pop coréenne et les dramas (séries tv) qui commencent à rencontrer un certain succès auprès du public français. C'est aussi <b>un virage pour la littérature coréenne qui connait un véritable vent de fraîcheur</b>. Des auteurs plus jeunes apparaissent, balayant les thématiques de leurs aînés et en amenant de nouvelles. Celles-ci sont plus abordables à l'international, les problématiques et enjeux soulevés pouvant se retrouver dans la société française actuelle (tandis que la guerre et la séparation nous sont étrangers). On y lit alors les détresses d'une jeunesse en quête d'identité et de reconnaissance, les difficultés des relations humaines, les combats du quotidien. Et le public semble y être réceptif, car le nombre de publications coréennes a drastiquement augmentée. Des auteurs comme Hwang Sok-yong (<i>Toutes les choses de notre vie</i>, 2016) Kim Young-ha (<i>Ma mémoire assassine</i>, 2015) ou Lee Seung-U (<i>La vie rêvée des plantes</i>, 2009) se démarquent du lot avec entre 7 et 10 œuvres traduites dans la langue de Molière.</div>
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<br />
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</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Mais si la littérature coréenne se développe en France, <b>on regrettera néanmoins le manque de diversité de genres exploités</b>. Lorsque l'on jette un coup d’œil aux centaines de livres coréens traduits, on serait tenté de croire que les Coréens n'écrivent pas ou quasiment pas de fantastique, de science-fiction ou de fantasy, ni de littérature pour un public adolescent (sauf des manhwa et quelques (très) rares titres chez Philippe Picquier). En réalité, tout ceci existe bien. En arpentant les rayons des librairies de Séoul, on en trouve forcément : ce n'est pas une denrée rare. Les pays voisins de la Corée (Chine, Japon et Taiwan) bénéficient de ces traductions. Les veinards ! A quand leur arrivée sur l'hexagone ?</div>
Winterhttp://www.blogger.com/profile/02260438737576385482noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5055559624341254876.post-41335000910513196082017-04-05T14:05:00.000+02:002017-08-09T16:51:53.942+02:00Une braise sous la cendre T1 - Sabaa Tahir<html>
<head>
<style>
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.span {float: left; border-style: dashed; border-color: #000000; padding: 20px 20px 20px 20px; text-align: justify; font-style: italic;}
</style>
<style>
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</style>
</head>
<body>
<div class="span">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div class="edition">
Aux éditions Pocket Jeunesse, 2015, 523 pages</div>
<p>" Je vais te dire ce que je dis à chaque esclave qui arrive à Blackcliff : la Résistance a tenté de pénétrer dans l’école un nombre incalculable de fois. Si tu travailles pour elle, si tu contactes ses membres, et même si tu y songes, je le saurai et je t’écraserai."</p>
<p>Autrefois l’Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l’empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d’écrire s’expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d’élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté… et sauver ceux qu’ils aiment.</p></div>
<br />
</body></html>
<br />
<h2 style="text-align: center;">
<span style="background-color: white;"><span style="color: white;"><a name='more'></a>.</span></span></h2>
<h2 style="font-family: "snippet" , cursive; text-align: justify;">
Ce que j'en ai pensé ?</h2>
<div style="text-align: justify;">
<i><b><br /></b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>U</b>ne braise sous la cendre</i> m'a été offert par une amie et je lui en suis extrêmement reconnaissante, car grâce à ce roman je mets enfin un terme à ma panne de lecture. <i>Une braise sous la cendre</i> fut par ailleurs ma première lecture Young-Adult de 2017 et après avoir délaissé ce genre pendant plusieurs mois, ce fut un délice de le retrouver.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Ce roman de Sabaa Tahir avait reçu beaucoup d'amour des communautés livresques et il me faisait énormément envie, tant par son univers oriental que par sa couverture alléchante. Pourtant, je n'en ai fait l'acquisition que deux ans après et en relisant son résumé, mes attentes se firent moindres. Il exhalait de ce livre des <b>effluves de romances vues et revues</b>, et j'entamais ainsi ma lecture un peu à reculons.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
On retrouve donc un monde désertique, peuplé des dunes à perte de vues et des tribus nomades... Et une séparation entre deux sociétés : les Érudits et les Martiaux, dont les caractéristiques ne sont pas sans rappeler les factions de <i>Divergente</i>. Les deux protagonistes principaux sont chacun issus de l'une de ces sociétés, nous permettant ainsi de découvrir ces deux milieux. L'un est opprimé tandis que l'autre règne, tout puissant.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Malheureusement, je ne suis pas parvenue à m'attacher aux personnages alors que beaucoup d'autres lecteurs semblent avoir été conquis. Laia, Érudite et esclave de la Commandante, est <b>le personnage le plus agaçant que j'ai pu rencontré dans un roman</b>. Elle ne fait que se plaindre, accorde sa confiance de manière tellement aléatoire que cela jouait avec mes nerfs, et manque cruellement de courage. Alors oui, <i>elle casse le mythe de la protagoniste féminine parfaite, mais elle est énervante à souhait</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Elias (fils de la Commandante, Martial) est plus intriguant, en quête de liberté et rejetant la violence des Martiaux. Là-dessus, rien à dire, il a gagné ma sympathie. Mais le triangle amoureux dont il est le centre lui fait perdre en intérêt. <b>Ces romances brisent le rythme de l'histoire et n'apportent pas grand-chose</b>.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Mon curiosité n'a été éveillée que par Cuisinière et Helene (mon personnage favori de ce premier tome, unique figure féminine de sa promotion et cauchemar de ses camarades), et j'espère les retrouver dans le second tome et en apprendre davantage sur elles.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Pour revenir à l'intrigue, elle est <b>intéressante, mais pas fascinante</b>. Le monde décrit a su me faire voyager et l'introduction de la mythologie orientale à l'histoire m'a émerveillée. <b>C'est sombre, c'est mystique, c'est dangereux et ça me plait</b>. Il manque juste un petit quelque chose pour m’envoûter. Peut-être le <b>manque d'action</b> a-t-il participé à me laisser insatisfaite, malgré de rares scènes de combats rudement menées par l'autrice.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
<i>Une braise sous la cendre</i> fut donc une agréable découverte malgré quelques éléments méphitiques, et c'est avec joie que j'espère bientôt lire le second tome.</div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-large;">Ma note : 7 / 10</span></b></div>
<br />
<p class="citation">
<i>La peur peut être bonne, Laia. Elle peut te maintenir en vie. Mais ne la laisse pas te contrôler. Ne la laisse pas semer le doute en toi. Lorsque la peur prend le dessus, combats-la avec plus puissant qu'elle : ton esprit. Ton cœur.</i></p>
Winterhttp://www.blogger.com/profile/02260438737576385482noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5055559624341254876.post-61099158841338795692016-05-26T15:51:00.000+02:002017-08-09T18:15:32.735+02:00To Kill a Mockingbird (Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur) - Harper Lee<html>
<head>
<style>
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</style>
</head>
<body>
<div class="summary">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggLxvM1zmhutr5sowtrf70sws0CJ6zvjSJ4Ei2-OIReRQG2CoNBTujrrNujj1l15Id211xNqodGhyphenhyphennyaz6SLpsXEJOT-rcuQuiuhDy8wUfA3yOpBQOloFWhZHLX5ZnaqKUeKPJr4CiKcfk/s1600/5999978df61cb17c7a7d8107a361ef51.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggLxvM1zmhutr5sowtrf70sws0CJ6zvjSJ4Ei2-OIReRQG2CoNBTujrrNujj1l15Id211xNqodGhyphenhyphennyaz6SLpsXEJOT-rcuQuiuhDy8wUfA3yOpBQOloFWhZHLX5ZnaqKUeKPJr4CiKcfk/s1600/5999978df61cb17c7a7d8107a361ef51.jpg" /></a>
<div class="edition">
Aux éditions Grand Central Publishing, 2010, 376 pages</div>
<p>Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Celui-ci risque la peine de mort.<br />
Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au coeur de la lutte pour les droits civiques -, connut un tel succès et reçut le prix Pulitzer en 1961. Il ne suffit pas en revanche à comprendre pourquoi ce roman est devenu un livre-culte aux Etats-Unis et dans bien d'autres pays, pourquoi, lors d'une enquête réalisée aux Etats-Unis en 1991, sur les livres qui ont changé la vie de leurs lecteurs, il arrivait en seconde position, juste après la Bible. [...]</p></div>
</body></html>
<br />
<a name='more'></a><span style="color: white;">.</span><br />
<br />
<h2 style="font-family: 'Snippet', sans-serif; font-size: 24px;">
Ce que j'en ai pensé ?</h2>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;"><br /></span></b>
<b><span style="font-size: large;">J</span></b>e souhaitais commencer à lire en VO, et ne sachant pas très bien vers quoi me tourner, j'ai décidé d'opter pour un classique de la littérature américaine. Je connaissais approximativement la renommée du livre, mais ignorais tout de l'histoire. Ce n'est pas forcément le genre que j'ai l'habitude de lire, néanmoins j'avais hâte de m'y plonger, d'autant que la couverture des éditions Grand Central Publishing était très très attirante.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais mon enthousiasme retomba bien vite. J'avais peut-être un peu surestimé le niveau requis pour lire un tel roman en anglais et j'ai rencontré bon nombre de petites difficultés de vocabulaire qui ont mis à mal ma compréhension du récit (surtout au début, le temps de prendre mes repaires – un young-adult aurait été bien plus simple et c'est ce que je conseille à quiconque souhaiterait commencer la lecture VO). Par ailleurs, les personnages avaient beau être attachants, je ne voyais pas où l'autrice voulait nous emmener. Tout était très simpliste, et lire environ 400 pages avec une telle lenteur dans l'intrigue ne me motivait plus vraiment.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cependant, plus j'avançais – tant bien que mal – dans ma lecture, plus je comprenais pourquoi ce bouquin avait rencontré (et rencontre toujours) un tel succès. <b>Si la première partie du livre se contente surtout de planter le décor, la seconde est un véritable bijou</b>. Le personnage principal et narrateur se trouve être une fillette prénommée Scout, garçon manqué, aventureuse et culottée. Peut-être un peu trop en avance pour son âge, mais attendrissante. Elle et son grand-frère Jem incarnent, si je puis dire, l'innocence de l'enfance. Ils rêvent de liberté et leur imagination est débordante. Pourtant, au fil des pages, les péripéties qui surviennent vont les faire entrer dans le monde réel, le monde des adultes. Harper Lee nous dépeint avec émotion le cheminement vers l'âge adulte et ses mensonges.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Nous voyons ces enfants grandir au gré des mots, vivre de nouvelles expériences, qu'elles soient plaisantes ou non. Atticus, leur père, est l'un de ces bons samaritains comme on n'en fait plus. Cet avocat éduque seul ses chérubins, épaulé par la cuisinière de maison, Calpurnia. Il a pour préoccupation première d'élever ses enfants dans le respect et la tolérance, souhaitant faire d'eux de bonnes personnes.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais lorsque celui-ci doit prendre la défense d'un Noir accusé à tort d'un viol, les choses vont se compliquer pour la petite famille. Le père comme ses enfants vont devoir faire face aux regards et reproches de leurs voisins ; dans les années 30, défendre un Noir est mal vu et équivaut à un combat perdu d'avance. Le fait de voir au travers les yeux d'une enfant rend le texte d'autant plus <b>touchant</b>, et je ne m'attendais pas à l'adorer à ce point. <b>L'innocence de Scout mêlée à la force du récit m'a tout simplement submergée</b>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il est également important de souligner que si le racisme est le noyau central de l'histoire, d'autres thèmes viennent s'y ajouter : l'acceptation de l'Autre (c'est à dire de ce qui est différent de nous tant par la couleur de peau que par la manière de vivre, etc.), la place de la femme et sa représentation (notamment avec la Tante Alexandra) et le fait de grandir, quitter le monde de l'enfance. La plume d'Harper Lee fut une très agréable découverte, riche et poignante, et j'admire la façon dont ces thèmes ont été abordés. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Ce livre est une merveilleuse leçon de vie et de tolérance, empreint de nostalgie et criant de vérité. On en ressort bouleversé.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-large;">Ma note : 9.5 / 10</span></b></div>
<div style="text-align: right;">
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="text-align: right;"><i> </i></span>
<br />
<p class="citation">
<i>Je voulais que tu comprennes quelque chose, que tu voies ce qu'est le vrai courage, au lieu de t'imaginer que c'est un homme avec un fusil à la main. Le courage, c'est de savoir que tu pars battu, mais d'agir quand même sans s'arrêter. Tu gagnes rarement, mais ça peut arriver.</i></p>
</div>
</div>
</div>
Winterhttp://www.blogger.com/profile/02260438737576385482noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5055559624341254876.post-42599345804865982382015-08-25T18:46:00.001+02:002017-08-09T18:11:39.807+02:00Love Letters to the Dead - Ava Dellaira<html>
<head>
<style>
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</head>
<body>
<div class="summary">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhL5RYXrrBD64M_NtJpwdsI8aBZvm-Op3zj51MgI6a08oc3bgize8_Vc_t_E_sFmGEU_ablkXpeg6wP6UE1dWx-mVFuVEdGejcGc-zcvn8mSdczz1LaCX2lGNjtkd4N7Aj_YQprAg07bye6/s1600/love-letters-to-the-dead.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhL5RYXrrBD64M_NtJpwdsI8aBZvm-Op3zj51MgI6a08oc3bgize8_Vc_t_E_sFmGEU_ablkXpeg6wP6UE1dWx-mVFuVEdGejcGc-zcvn8mSdczz1LaCX2lGNjtkd4N7Aj_YQprAg07bye6/s1600/love-letters-to-the-dead.jpg" /></a>
<div class="edition">
Aux éditions Michel Lafon, 2014, 316 pages</div>
<p>Une simple rédaction demandée par un prof : écrire à un disparu. Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande sœur May l'adorait. Et qu'il est mort jeune, comme May. Si elle ne rend jamais son devoir, très vite, le carnet de Laurel se remplit de lettres à Amy Winehouse, Heath Ledger... A ses confidents inattendus, elle raconte sa première année de lycée, sa famille décomposée, ses nouveaux amis, son premier amour. Mais avant d'écrire à la seule disparue qui lui tient vraiment à cœur, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente, et faire face à ce qui s'est vraiment passé la nuit où May est décédée.</p><br />
</div></html>
<a name='more'></a><span style="background-color: white;"><span style="color: white;">.
</span></span><br />
<h2 style="font-family: 'Snippet', sans-serif;">
Ce que j'en ai pensé ?</h2>
<div class="MsoNormal" style="tab-stops: 355.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<br />
En règle générale, je fuis tout ce qui est contemporain. Mais la couverture était très belle (merci aux éditions Michel Lafon pour avoir gardé la même que l'édition anglaise !), et j'avais envie de lire quelque chose de simple et sans prise de tête. Alors je me suis laissée tenter. Malheureusement, <u>je n’ai pas été entièrement convaincue par ma lecture</u>, et je ne sais toujours pas si oui ou non j’ai apprécié ce livre.</div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="tab-stops: 355.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="tab-stops: 355.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
Le récit est raconté à la première personne par la plume fictive de Laurel, une jeune fille qui a perdu sa sœur et qui s’est toujours sentie coupable de sa mort. Néanmoins, elle m'a parue <u>très autocentrée et parfois même égoïste</u>. Cela m’a un peu (beaucoup ?) tapé sur les nerfs et je ne suis pas parvenue à m’attacher pleinement à son personnage. Les remords l’empêchent d’être elle-même et elle en vient d’ailleurs à vouloir ressembler à sa défunte sœur, tant elle l'admirait. Comme on peut le deviner au nom du livre, elle va se mettre à rédiger des lettres à des personnalités décédées, un peu comme on le ferait avec un journal intime. C’était à la base un devoir, mais elle va petit à petit confier ses peines et ses secrets à ses personnes de l'au-delà, et s’inspirer de leur courage pour apprendre à s'ouvrir aux autres et être pleinement elle-même. </div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="tab-stops: 355.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="tab-stops: 355.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
Contre toute attente, ce sont les personnages secondaires qui m’ont vraiment conquis. Hannah, Natalie, Kristen et Tristan, les amis de Laurel au lycée, dégagent à eux tous<b> quelque chose de vraiment fort</b>. Ils sont travaillés en profondeur, ce qui leur apporte un côté réaliste et sincère que j’ai adoré. Ils font des bêtises, mais ils ont aussi une philosophie,<b> une manière de penser qui a su me séduire</b>. Je pense notamment à Tristan qui est toujours de bon conseil et qui agit comme un grand frère à l’égard de Laurel.</div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="tab-stops: 355.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="tab-stops: 355.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
Deux points négatifs que je retiens de ce roman : l’adoration un peu trop poussée de Laurel envers sa sœur (limite <u>irréaliste</u>…), et le côté <u><i>sex, drug and rock’n’roll</i></u> des personnages. Il me semble que Natalie, Hannah et Laurel ont quelque chose comme 15 ans, et pourtant ça fume, ça boit, ça fait le pont la nuit et certaines ne sont déjà plus vierges. Alors je veux bien qu’à 15 ans on soit en pleine rébellion, mais… à ce point ?! J’ai eu beaucoup de mal à digérer ce fait, et c’est en très grande partie ce qui m’a empêchée de considérer ce livre comme un coup de cœur.</div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="tab-stops: 355.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="tab-stops: 355.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
Car si je ne suis pas tombée sous le charme du livre, le style de l’auteur ne m'a pas laissée de marbre. La plume de l’auteur est enchanteresse. C'est fluide, ça vient tout seul et c'est empreint de sérénité et d'émotion. <b>Il réside entre ses mots une véritable poésie</b>. Ava Dellaira a su faire de <i>Love Letters to the Dead</i> un véritable <b>hymne à l’espoir et à l’amitié</b>. J'espère bientôt pouvoir retrouver sa plume dans un nouveau roman (qui me plaira davantage si possible), car j'en suis réellement tombée amoureuse.</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-large;">Ma note : 7 / 10</span></b></div>
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: right;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<p class="citation">
<i>Et peut-être que grandir, c'est comprendre qu'on peut être autre chose qu'un personnage qui va là où l'histoire le pousse. C'est comprendre que cette histoire, on peut aussi en être l'auteur.</i></p>
</div>
</div>
Winterhttp://www.blogger.com/profile/02260438737576385482noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-5055559624341254876.post-33111207866253438002015-08-23T15:05:00.000+02:002017-08-09T18:15:54.227+02:00Les Anges Déchus T2, Crescendo - Becca Fitzpatrick<html>
<head>
<style>
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</style>
</head>
<body>
<div class="summary">
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<div class="edition">Aux éditions Pocket, 2012, 380 pages</div>
<p>Après une année tourmentée, Nora peut enfin savourer le bonheur dans les bras de Patch, son âme sœur, son ange gardien. Mais le meurtre de son père revient la hanter et Nora est à la recherche de réponses. Alors même que Patch est de plus en plus énigmatique et distant... Et si le père de Nora était une victime du conflit ancestral opposant anges déchus et Néphilims ? Et si Patch était lié de près à sa mort ? Secret, dissimulation, ambivalence... Nora est seule face aux zones d'ombre qui l'entourent et lever le voile sur la vérité peut parfois se révéler fatal...</p></div>
</body></html>
<br />
<a name='more'></a>
<div style="font-family: "snippet" , sans-serif;">
<span style="font-weight: normal;"><span style="color: white;">.</span></span></div>
<h2 style="font-family: 'Snippet', sans-serif;">
Ce que j'en ai pensé ?</h2>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;">C</span></b>e second tome a été une <b><u>grande déception</u></b> pour moi. <i>Hush Hush</i> annonçait déjà la couleur avec son histoire d'amour similaire à <i>Twilight</i>, mais l'histoire avait du potentiel et j'espérais retrouver cette même force dans <i>Crescendo</i>. J'ai visiblement eu tort. <b>Les personnages ont perdu leur saveur</b>. Les protagonistes de <i>Hush Hush</i> ont complètement disparus ! Nora n'est plus cette héroïne pleine de panache que j'appréciais dans le premier tome, mais une jeune fille en mal d'amour qui ne fait que se plaindre et tout rapporter à sa personne, faisant passer son amour propre avant tout. Nouvelle déception concernant le changement soudain de comportement de Marcie, l'ennemie de toujours de Nora. Certes, elle ne s'est pas subitement transformée en sainte, mais elle m'est apparue moins peste que dans le premier tome et ce sans que l'autrice ne nous donne de quelconques explications. Même Patch, le beau, le ténébreux Patch a perdu de son charme. Son rôle est mis en second plan et à part ses disputes (enfantines) avec Nora, <u>il n'a pas de grand intérêt dans ce tome</u>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En revanche, petit coup de cœur pour Scott. Son caractère n'a rien de nouveau, proche de celui bad-boy de Patch et sournois d'Elliot, mais <b>il a ce quelque chose d'attachant</b>. Et là encore, Becca Fitzpatrick m'a étonnée. Tout au long de ma lecture, je n'ai fait qu'échafauder des théories sur le rôle de Scott là-dedans. Son rôle me semble encore très brouillon, mais j'espère le retrouver dans le troisième tome et en apprendre plus sur lui.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<u>L'intrigue quant à elle, est lente à se mettre en place</u> et j'ai très rapidement éprouvé un certain énervement à lire encore et toujours les plaintes de Nora qui n'en finissaient plus. Il a fallu attendre les ¾ du livre pour qu'enfin je rentre complètement dans l'histoire. Malgré le fait que la romance sur-dosée occupe une place prépondérante dans <i>Crescendo</i>, j'ai adoré la manière dont l'autrice arrivait à glisser une intrigue beaucoup plus prenante entre les lignes. Malheureusement, <u>le dénouement m'a paru un peu factice</u>, dans le sens où il est très proche de celui du premier tome. Dommage, car ce mystère m'a véritablement <b>tenue en haleine</b> pendant une bonne partie de ma lecture. Deuxième point positif et qui est d'ailleurs le point clé qui me force à acheter Silence : la Main noire. Pour éviter tout spoiler, je ne vais pas m'y attarder longuement mais... Chapeau bas. J'ai beau me tordre l'esprit à essayer de trouver le pourquoi du comment et les liens entre tous les personnages, je ne comprends pas. <b>Il est impossible de s'en tenir à cette fin et c'est un très bon moyen qu'a trouvé Becca Fitzpatrick pour nous pousser à acheter les derniers tomes de la saga.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-large;">Ma note : 4,5 / 10</span></b></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: right;">
<div style="text-align: justify;">
<p class="citation">
<i>« C'est drôle, on parle toujours de voyeurs, jamais de voyeuses. »<br />
Même dans la pénombre, je devinai qu'il souriait.</i></p>
</div>
</div>
</div>
Winterhttp://www.blogger.com/profile/02260438737576385482noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5055559624341254876.post-25903409972534069422015-07-31T18:04:00.001+02:002017-08-09T18:16:07.833+02:00Endgame T1, L'Appel - James Frey & Nils Johnson-Shelton<html>
<head>
<style>
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</head>
<body>
<div class="summary">
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<div class="edition">
Aux éditions Gallimard, 2014, 544 pages</div>
<p>ENDGAME EST UNE RÉALITÉ. ENDGAME A COMMENCÉ.</p>
<p>Douze jeunes élus, issus de peuples anciens. L'humanité tout entière descend de leurs lignées, choisies il y a des milliers d'années. Ils sont héritiers de la Terre.<br />
Pour la sauver, ils doivent se battre, résoudre la Grande Énigme. L'un d'eux doit y parvenir, ou bien nous sommes tous perdus. Ils ne possèdent pas de pouvoirs magiques. Ils ne sont pas immortels. Traîtrise, courage, amitié, chacun suivra son propre chemin, selon sa personnalité, ses intuitions et ses
traditions.<br />
Il n'y aura qu'un seul vainqueur.</p><br />
</div>
</body></html>
<br />
<a name='more'></a><div style="font-family: "snippet" , sans-serif;">
<span style="color: white;">.</span></div>
<h2 style="font-family: 'Snippet', sans-serif;">
Ce que j'en ai pensé ?</h2>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<i><b><span style="font-size: large;">U</span></b>n
page-turner imparfait</i>. C'est ce que j'ai pensé en finissant ma lecture de ce
premier tome.<o:p></o:p></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
Intitulé
<i>Endgame</i>, le livre pourrait faire croire qu'il s'agit d'un remix de <i>Hunger
Games</i>. Que nenni ! Ici, la fin du monde est proche et un dieu/extraterrestre
(?!) nommé kepler 22b réunit les descendants de plusieurs anciennes tribus dont
la victoire au jeu garantira la survie de leur peuple. C'est un peu tiré par
les cheveux, mais c'est un <b>concept accrocheur</b>. Dommage, car il reste
malheureusement très incomplet et vague. James Frey et Niles Johnson-Shelton ne nous donnent que <u>très peu
d'éléments de compréhension</u> dans ce premier tome.<o:p></o:p></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
Ceci mis à part, on ne s'ennuie pas au fil de notre lecture. Les actions
s'enchaînent, les alliances comme les meurtres. <i>Endgame</i> n'est pas à la base un
jeu où tuer fait partie des règles, mais c'est à qui sera le premier à résoudre
les énigmes posées par ce peuple ancestral, et tous les coups sont permis. Avec
un tel rythme, <b>c'est là un de ces livres que l'on ne veut pas lâcher tant qu'on
ne l'a pas entièrement terminé.</b><o:p></o:p></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
Le style d'écriture est assez particulier. Les phrases sont brèves et cadencent la
lecture, les descriptions sont bien menées et très détaillées... avec un tas de chiffres à
l'appui. Autant j'ai trouvé que ça marchait bien, autant c'était déstabilisant.
Certes sans doute pour s'immerger
davantage dans l'esprit d'énigme etc., mais c'est peut-être un peu excessif.
Savoir que « Baitsakhan a 13 ans depuis 7,23456 jours » ne me semble pas ce
qu'il y a de plus intéressant...<o:p></o:p></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
Viennent
ensuite les personnages, aka <b>le gros point faible de l'histoire</b> à mes yeux.
<u>Trop nombreux</u>, au caractère ou à la personnalité pas assez travaillés, et beaucoup n'apportent pas
grand-chose à l'histoire. J'ai eu énormément de mal à retenir
qui était qui, et le fait que ceux-ci emploient majoritairement leur nom de
tribus pour se désigner entre eux n'était d'aucune aide. Pour en revenir à leur personnalité (quasi-inexistante), ils sont tous obnubilés par leur énigme
et l'idée de se débarrasser des autres, les relations qui se tissent tombent un
peu comme un cheveu dans la soupe. Bref, il s'agit d'<b>une salade très très fade de personnages</b>. Résultat, je
pensais m'attacher à ne serait-ce qu'un protagoniste, mais rien.<o:p></o:p></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<i>Endgame
L'Appel</i> a du potentiel, qui n'a pas été bien exploité à mes yeux. Le second
tome est annoncé pour cet octobre, j'espère qu'il répondra à mes questions !<o:p></o:p></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: center;">
<b style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large;">Ma note : 7 / 10</span></b></div>
</div>
Winterhttp://www.blogger.com/profile/02260438737576385482noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5055559624341254876.post-32337177479256435652015-06-27T17:57:00.000+02:002017-08-09T18:16:20.604+02:00New Victoria (l'intégrale, livre 1) - Lia Habel<html>
<head>
<style>
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</style>
</head>
<body>
<div class="summary">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHDwKkgsJXxTHebH6hEHBlz7tXBGNa8q2KJoWbMxAv4i4EwDBB4o0nVAAue7Wxzzwp6Zzfk2h13JEsUX5m8n7Wf64HhZMlTUDJFPEoze2G4RBirYNmwfC-fNhOdlnHhcKSYJIkXxCmBko4/s1600/1402-victoria-i_org+%25281%2529.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHDwKkgsJXxTHebH6hEHBlz7tXBGNa8q2KJoWbMxAv4i4EwDBB4o0nVAAue7Wxzzwp6Zzfk2h13JEsUX5m8n7Wf64HhZMlTUDJFPEoze2G4RBirYNmwfC-fNhOdlnHhcKSYJIkXxCmBko4/s320/1402-victoria-i_org+%25281%2529.png" width="203" /></a>
<div class="edition">Intégrale T1 + T2 aux éditions Bragelonne, 2014, 792 pages</div>
<p>New Victoria : une civilisation high-tech obéissant aux codes et aux modes de l'ère victorienne, dont les frontières sont menacées par des rebelles curieusement difficiles à tuer. Bien loin des combats armés, Nora, jeune aristocrate en crinoline, a un destin tout tracé : épouser un membre de la haute société et collectionner les robes de bal. Faire honneur à la mémoire de son père, l'éminent docteur Dearly. Rien, dans sa délicate éducation victorienne, ne l'a préparée à un violent kidnapping, ni à survivre dans le camp d'une faction rebelle. Et pourtant elle devra surmonter ses craintes et ses préjugés pour comprendre la nature du véritable danger qui menace les vivants... comme les morts.</p>
</div>
</html>
<a name='more'></a>
<span style="color: white;">.</span><br />
<h2 style="font-family: 'Snippet', sans-serif;">Ce que j'en ai pensé ?</h2><br />
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;">L</span></b>e livre me faisait envie depuis des mois. Déjà, rien qu'à la couverture des éditions Castelmore, j'en étais amoureuse. Mais lorsque j'ai vu que les éditions Bragelonne avaient sorti une version intégrale (ci-dessus), comprenant donc les deux tomes de la série, avec une couverture à tomber et des pages aux bords dorés (<i>la grande classe, s'il-vous-plaît !</i>), eh bien je n'ai pas pu résister plus longtemps. Il faut savoir déjà que j'adore l'imaginaire steampunk et l'époque victorienne est de loin l'une de mes préférées dans l'histoire, alors c'était tout bénef.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pourtant, c'est avec <b>déception</b> que j'entamai ce tome. La plume de l'auteur a beau être agréablement belle, les descriptions durant les cinquante premières pages m'ont parue <u>longues et plates</u>. Certes, il est normal que l'auteur prenne le temps de nous détailler ce monde où se mêle univers victorien et technologies futuristes dont nous ignorons tout, mais l'intrigue était quasiment inexistante, de même que l'action.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ensuite, tout s’enchaîne. Nora et Pamela, deux meilleures amies faisant leurs études dans une école prestigieuse afin de devenir de parfaites ladies, voient leur monde s'effondrer avec l'apparition d'étranges protagonistes : des zombies qui parlent (oui, oui, de vraies phrases et non des râles repoussants), avec un esprit en état qui ne se résume pas à "manger cerveaux" et un libre arbitre. Nora va très vite faire la connaissance de l'un d'entre eux, un jeune zombi dénommé Bram, et finit par lui accorder sa confiance. Cela peut paraître invraisemblable, mais après quelques pages, on s'y fait et on y prend goût.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais le côté "on sort des traditions" ne s'arrête pas là ! Lia Habel semble avoir la ferme intention de <b>rejeter les clichés</b> des zombis dévoreurs de cervelles et vouloir les mettre sur le même piédestal qu'une autre catégorie de morts-vivants bien connus : les vampires. Et ça marche. Bram est... Je l'adore. Beaucoup. Et pourtant c'est un zombi, mais c'est impossible de ne pas l'aimer. Tout dans son comportement nous fait oublier ce qu'il est. Et c'est dérangeant, voire carrément malsain. J'ai encore du mal à me faire une véritable idée de ce à quoi Bram et sa clique ressemble. En effet, avec tous les films de zombis qui existent, il est aisé de s'imaginer des hommes en décomposition, les membres décharnés et l'air hagard. Mais imaginer ce genre de personne avec une personnalité attachante à ce point, c'est dur. Encore plus avec <b>le sarcasme et l'humour</b> de Tom et Chas, zombis eux aussi, mais Dieu comme je les adore !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Quant à la narration, le point de vue change à chaque chapitre. Cela peut peut-être en repousser quelques uns mais pourtant, j'ai trouvé l'idée bonne. Ainsi, l'auteur nous permet d'en savoir plus sur les différents personnages de l'histoire, d'être sur la même longueur d'onde qu'eux et d'avoir une vision plus globale des choses. Si Pamela me paraissait sympathique mais sans plus lorsque je lisais le point de vue de Nora, je peux vous garantir qu'avec les chapitres consacrés à celle-ci, je suis restée bouche-bée. Cette fille est en fait géniale. C'est d'ailleurs l'un des seuls personnages qui nous est décrit en train de se battre, et croyez-moi<b> elle n'a pas froid aux yeux</b> ! Parce que oui, voilà LE point faible de ce premier tome de <i>New Victoria</i> : <u>zéro sensation forte</u>. Aucune vraie scène de combat si ce n'est les techniques d'auto-défense de Pam. Je m'attendais à beaucoup plus, et avec une plume aussi belle j'avais hâte de voir ce que cela pouvait donner, mais l'auteur n'a pas répondu à mes attentes.</div>
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Pourtant, même avec ce manque d'action, <b><i>New Victoria</i> est un page turner incroyable</b>. L'intrigue est bien menée et l'auteur semble ne rien laisser au hasard. Dommage que la fin soit un peu précipitée, ce n'est pas passé loin pour que ce soit un coup de cœur. En conclusion, <b>ce livre reste une révélation</b> que je vous conseille vivement.<br />
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<b><span style="font-size: x-large;">Ma note : 8.5 / 10</span></b></div><br />
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<p class="citation"><i>[...] Bon Dieu ! les gars, je n'arrête pas de la revoir sur ce toit, dans sa jolie robe, en train de tirer sur ces foutus machins. Ce... c'était beau. Je vous jure, tellement beau que la seule explication envisageable doit être l'existence d'un dieu aimant et trop génial. Mes amis, je crois que j'ai découvert la foi.</i></p>
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Winterhttp://www.blogger.com/profile/02260438737576385482noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5055559624341254876.post-9315766789278444402015-06-26T12:30:00.000+02:002017-08-09T18:16:41.193+02:00Chroniques de Zombieland T1, Alice au pays des zombies - Gena Showalter<html>
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<div class="summary">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinBTSMl6hrWl2h1Uex-RwdVv1wUdY72c2WtC4ZPADRcW1eEOuY3JyIotg9V9NOvunsnZXk0SjkxvBH240JHBofJ4DSg0XW0gW0RyVMoc89TpGYoQV-jWHWm3tJdETAGaqVaO0lyril0lCk/s1600/chroniques-de-zombieland%252C-tome-1---alice-au-pays-des-zombies-3766683-250-400.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinBTSMl6hrWl2h1Uex-RwdVv1wUdY72c2WtC4ZPADRcW1eEOuY3JyIotg9V9NOvunsnZXk0SjkxvBH240JHBofJ4DSg0XW0gW0RyVMoc89TpGYoQV-jWHWm3tJdETAGaqVaO0lyril0lCk/s320/chroniques-de-zombieland%252C-tome-1---alice-au-pays-des-zombies-3766683-250-400.jpg" width="202" /></a>
<div class="edition">Aux éditions Harlequin (Darkiss), 2013, 521 pages</div>
<p>Moi, Alice, j'ai cessé de me croire au pays des merveilles le jour où je les ai vus. Eux, les monstres. Ils existent. Ils ont pris ma petite sœur. Ils ont dévoré mes parents. Bientôt, ils seront partout et ils dévoreront vos familles, vos copains, notre monde... Vous voulez ça ? Non, moi non plus. Alors, je vais rejoindre Cole et sa bande, et avec eux, je vais me battre jusqu'à la mort s'il le faut. Contre les monstres ... les Zombies.</p>
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<a name='more'></a>
<span style="color: white;">.</span><br />
<h2 style="font-family: 'Snippet', sans-serif;">Ce que j'en ai pensé ?</h2><br />
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<b><span style="font-size: large;">V</span></b>ous aimez les adolescentes qui n'ont pas froid aux yeux ? Les bad-boys ? Les combats contre les zombies ? Mais le tout surmonté d'une pointe d'humour ? Félicitations, vous avez trouvé le livre parfait.</div>
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Il faut dire ce qu'il en est, ce premier tome des <i>Chroniques de Zombieland</i> est une <u>petite merveille</u>. La couverture est superbe et le titre est accrocheur — et il ne faut pas s'y référer. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, <i>Alice au Pays des Zombies</i> est loin, très loin d'être une adaptation contemporaine / post apocalyptique d'<i>Alice au Pays des Merveilles</i>. Les seules ressemblances avec le célèbre conte s'arrêtent au prénom de l'héroïne, Alice, et au mystérieux nuage en forme de lapin. Parfois, l'autrice nomme ses chapitres avec un clin d'œil au conte (<i>Un thé chez les fou sanguinaires</i>, ou encore <i>Qu'on lui coupe la tête !</i>), mais rien d'autre.</div>
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Loin d'être un personnage de conte, vous l'aurez compris, notre protagoniste principale a un caractère bien à elle. D'une jeune fille brisée par les coups du destin, elle nous montre rapidement qu'elle ne manque pas d'ambition et n'est pas du genre à se laisser abattre. Elle est loyale, n'a peur de rien, et a une<b> répartie ma-gni-fique</b>. </div>
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Kat, sa meilleure amie, est un personnage que j'adore. Malgré ce qu'elle traverse, elle supporte ce lourd poids sur ses épaules au nom de l'amour et de l'amitié, et ne laisse paraître que sa bonne humeur. Sans oublier que son humour est un véritable rayon de soleil, apportant une <b>touche de fraîcheur au roman</b>.</div>
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Quand aux bad-boys... Il n'y en a pas qu'un ici, mais toute une bande et ce pour notre plus grand bonheur. Et des tueurs de zombies, qui plus est. Malheureusement, on ne sait pas grand-chose d'eux, mais derrière leur allure froide et bagarreuse, il est certain qu'ils ont un grand cœur. Et puis, le chef de ce petit groupe, Cole, est une version on ne peut plus séduisante du mauvais garçon classique. Son personnage dégage un charisme fou et son sarcasme est à tomber.</div>
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L'intrigue en elle-même pourrait paraître banale : il existe un tas de romans post-apocalyptiques dans lesquels des morts-vivants affamés viennent terroriser les humains, mais ce n'est qu'un leurre. Point positif ou point négatif, cela dépend de vos goûts, les zombies décrits dans ce livre ne sont pas ceux auxquels nous ont habitués la littérature ou les films jusqu'alors. Personnellement, je trouve que c'est ici ce qui fait le charme et le <u>caractère unique</u> de cette saga. Et je préfère d'ailleurs croire que les zombies sont comme ceux des <i>Chroniques de Zombieland</i> plutôt que nos copains de The Walking Dead.</div>
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L'enchaînement narration / discours est justement dosé et l'on est <u>rapidement pris dans l'histoire</u>. C'est un de ces livres où durant ma lecture, je n'ai plus vu le temps passer, notamment arrivée à mi-chemin de l'aventure. Les rebondissements et les combats s'enchaînent, et l'on ne s'en lasse pas. La plume est fluide, les actions sont bien menées, tout comme les descriptions qui ne manquent pas. Bref, <b>un coup de cœur</b>. </div>
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<b><span style="font-size: x-large;">Ma note : 10 / 10</span></b></div>
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<p class="citation"><i>« Etes-vous entrain de suggérer que je suis de mèche avec les zombies ? Que je les ai payés pour feindre de m'attaquer afin de vous obliger à me laisser rejoindre vos rangs ?<br />
- Est-ce le cas? à interrogé M. Holland.<br />
- Mais évidemment, ai-je répondu d'une voix aigre-douce. Vous avez raison. J'ai dîné avec John Zombie la semaine dernière. On s'est régalés: steaks saignant et une bouteille de O positif. Il m'a révélé tous ses secrets, mais c'est bien dommage: je lui ai promis que je ne dirais rien. En échange, je lui ai demandé de réunir ses meilleurs potes pour me courir après dans le jardin de ma copine. Oh! Et puis, bien sûr, je leur ai dit que ça ne me posait aucun problème qu'il me prennent comme amuse-gueule. De toute façon, garder ses organes sur soi est totalement ringard, non ? »</i></p>
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Winterhttp://www.blogger.com/profile/02260438737576385482noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5055559624341254876.post-17896220018142297942015-06-25T22:38:00.000+02:002017-08-09T18:16:53.667+02:00Les Anges Déchus T1, Hush hush - Becca Fitzpatrick<html>
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<div class="edition">Aux éditions Pocket Jeunesse, 2011, 364 pages</div>
<p>L'amour ne faisait pas partie des plans de Nora Grey. Elle n'avait jamais été particulièrement attirée par les garçons de son école, même si sa meilleure amie, Vee, faisait tout pour ça. Mais ça, c'était avant l'arrivée de Patch.<br />
Avec son sourire et ses yeux qui semblent voir à l'intérieur d'elle-même, Nora est attirée vers lui malgré elle. Mais après une série de rencontres effrayantes, Nora ne sait plus en qui avoir confiance. Patch apparaît partout où elle est et semble en savoir plus sur elle que ses meilleurs amis. Elle ne sait trop si elle doit lui tomber dans les bras ou s'enfuir. Et quand elle décide de chercher des réponses, elle entrevoit une vérité plus troublante encore.</p>
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<a name='more'></a>
<span style="color: white;">.</span><br />
<h2 style="font-family: 'Snippet', sans-serif;">Ce que j'en ai pensé ?</h2><br />
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<b><span style="font-size: large;">U</span></b>ne histoire <b>prenante</b> et ce presque dès le début de notre lecture. Dès les premières pages, l'autrice nous plonge dans l'intrigue en nous présentant sur un plateau d'argent une héroïne assez banale, Nora, et un personnage sombre et énigmatique (et attirant) qui semble surgir de nulle part. Les actions s'enchaînent et le mystère se fait de plus en plus ressentir. Qui est derrière tout ça ? Et pourquoi ? Nora se retrouve en effet au milieu d'un tas d'événements qui la dépassent bien vite. L'aura mystique qui plane au-dessus du nouvel élève, Patch, l'attire et l'épouvante, alors que les péripéties, qui semblent toutes liées à ce garçon, se suivent à une vitesse effrayante. D'autant que ce garçon finit par complètement l'obséder, et on la comprend. Le personnage de Patch, sa beauté évidente, ses répliques mordantes et son mystère envoûtant a tôt fait de nous charmer. Bien qu'il soit <span style="text-align: justify;"><u>le parfait stéréotype</u></span><span style="text-align: justify;"> du mauvais garçon séduisant à souhait qui s'entiche de l'héroïne, on ne peut en vouloir à l'autrice de nous servir un tel cliché. Les secrets qu'il tente de garder nous poussent, tout comme Nora, à toujours chercher à en connaître davantage sur lui. </span></div>
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S'en vient ensuite la rencontre de Nora avec Elliot, un garçon qui semble lui courir après mais qui ne fait qu'envenimer les choses. C'est d'ailleurs l'un de mes personnages favoris dans ce premier tome (déjà que j'adore ce prénom...) et son rôle ainsi que celui de son ami Jules m'a <b>bluffé</b>. L'autrice a su donner à chacun d'eux une fonction et un caractère qui fait que, bien que secondaires, ces personnages sont les clés de l'intrigue. </div>
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Les chapitres m'ont paru assez courts mais <b>l'action est présente et justifiée</b>. Néanmoins, je regrette que Becca Fitzpatrick ne soit pas aller plus loin dans celle-ci : tout reste assez "soft", même lorsque Nora frôle la mort. Le style de l'autrice est fluide, même si les dialogues sont présents en quantité <u>trop importante</u> et c'est bien dommage. J'ai eu l'impression que ces derniers s'enchaînaient les uns à la suite des autres sans qu'ils ne viennent apporter un plus à l'histoire. Point positif : les raisonnements et interrogations de Nora sont retranscrits et permettent <b>une meilleure identification au personnage</b>.<br />
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L'intrigue n'est pas une exclusivité mondiale et ce n'est pas une de ces histoires qui vous marquent pour des années, mais elle mérite de nous <b>tenir en haleine</b> et de nous pousser à toujours vouloir en savoir plus. Les personnages sont tous attachants et singuliers, et bien que le couple soit un <u>cliché déjà vu et revu</u>, on ne peut que les aimer. Si la fin du tome semble présager un "et ils vécurent heureux pour toujours", les questions laissées en suspens nous poussent à acheter au plus vite la suite. Alors oui, Hush Hush est un bouquin que je <b>recommande vivement</b>, mais il ne faut pas s'attendre à quelque chose d'époustouflant.<br />
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<span style="font-size: x-large;"><b>Ma note : <span style="font-family: inherit;">7.5 / 10</span></b></span></div>
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<p class="citation"><i>« Et en plus, tu sens bon, reprit Patch.<br />
- Ça s'appelle «prendre une douche», répliquai-je sans tourner la tête.<br />
Comme il ne répondait pas , je lui jetai un regard en coin.<br />
- Tu sais : savon, shampoing, eau chaude.<br />
- Toute nue. Oui, je connais le principe.»</i></p>
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</div>Winterhttp://www.blogger.com/profile/02260438737576385482noreply@blogger.com0